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Notre engagement contre la Névralgie Pudendale et Clunéale

Notre engagement contre la Névralgie Pudendale et Clunéale

névralgie pudendale et clunéale - dispositifs médicaux

Depuis 2006, notre laboratoire s'est spécialisé dans la fabrication de dispositifs médicaux contre la névralgie pudendale et Clunéale.


Notre laboratoire a soumis ses coussins à des essais cliniques auprès d'urologues, obstétriciens, chirurgiens, Gynécologues.

Plusieurs coussins adaptés à la morphologie du patient ont étés lancés (Coussins Bouées, Percés en mousse Haute Portance, en gel de polyuréthane, et en fibres creuses siliconées de polyester).

La Névralgie Pudendale ou Syndrome d'Alcock débute généralement entre 25 et 75 ans, avec une apparition insidieuse des symptômes. 


Cette pathologie se manifeste par des douleurs neuropathiques, d'intensité variable dans la région périnéale. La douleur est comme une sensation de brûlure, intense, aiguë, d'élancement voir de décharges électriques. Une sensation de corps étranger intra-rectal ou intra-vaginal a aussi été identifiée. 


Douleurs neuropathiques en région périnéale

La douleur est unilatérale ou souvent médiane, et est intensifiée pendant la journée, en position assise ou lors du contact avec les vêtements.

La douleur est très souvent associée à une hypersensibilisation pelvienne expliquant les troubles urinaires (pollakiurie, dysurie), anorectaux (dyschésie, douleurs après défécation), sexuels (dyspareunie, intolérance au contact vulvaire, exacerbation post-coïtale, excitation génitale persistante, dysfonction érectile), et de douleurs myofasciales avec irradiation fessière.

 La survenue de sciatiques tronquées est fréquente. Plusieurs formes de Névralgies Pudendales existent : bénignes, régressives, évolutives avec des poussées, stables et des formes d'aggravation


La Pudendalgie n'a pas de cause clairement identifiée. Le nerf pudendal peut être comprimé ou enclavé. Il existe plusieurs zones de conflits potentiels : la pince ligamentaire postérieure constituée par les ligaments sacro-tubéreux et sacro-épineux, le canal d'Alcock (dédoublement de l'aponévrose de l'obturateur interne), et par le falciforme du ligament sacro-tubéral.
Il existe aussi des conflits proximaux possibles au niveau du canal sous piriforme et des conflits distaux sur le nerf dorsal de la verge ou du clitoris au niveau du canal sous pubien. La Névralgie Pudendale peut aussi être causée par une utilisation excessive du Vélo ou de la Moto (déplacements fréquents, compétitions cycliques), l'accouchement douloureux, les cicatrices post-chirurgicales ou post-radiothérapie. Les critères de diagnostique de cette pathologie incluent la présence de douleurs dans le territoire du nerf pudendal aggravées par la position assise; sans dysfonctionnement sensitif objectif; n’entraînant pas de réveil nocturne, et soulagées par une analgésie par bloc pudendal. 


IRM et névralgie pudendale

L'IRM permet de classer la Névralgie Pudendale selon le site d'enclavement :

  • Type I, dans l'échancrure sciatique
  • Type II, de l'épine sciatique et du ligament sacro-sciatique
  • Type IIIa, du muscle obturateur interne
  • Type IIIb, de l'obturateur interne et des muscles piriforme
  • Type IV, des branches distales du nerf pudendal

Une imagerie normale n'exclue pas le diagnostic de Névralgie Pudendale. Le diagnostic différentiel inclut la compression par tumeur nerveuse (neurofibrome, schwanome), par compression extrinsèque (endométriose, métastases osseuses), les atteintes infectieuses ou dermatologiques locales (urétrite chronique, lichen scléreux, les autres neuropathies sacrées (post zostériennes, post herpétique), les proctalgies fugaces, les neuropathies périnéales d'étirement après l'accouchement, les syndromes douloureux régionaux complexes, les atteintes neuropathiques périnéales du nerf clunéal inférieur, les bursites ischiatiques, le syndrome du piriforme et les vulvodynies provoquées.

La prise en charge inclut le traitement de la douleur neuropathique (gabapentine, prégabaline, duloxétine, amitriptyline), la neurostimulation transcutanée du nerf tibial postérieur, la physiothérapie, l'ostéopathie et les psychothérapies brèves. Les infiltrations anesthésiques du nerf pudendal ont un effet limité. Dans les formes rebelles, la chirurgie de libération du nerf pudendal par abord transglutéal a montré son efficacité. La neurostimulation implantée au niveau du cône terminal peut être proposée aux patients en cas d'échec chirurgical. L'algie Pudendale altère considérablement la qualité de vie mais pas le pronostic vital.